Travailler plus fort?

Aujourd’hui, j’ai vu une publication où il y était inscrit  » Travaillez plus fort que vous ne l’avez fait hier si vous voulez un meilleur demain ».

Ça me chicote. Ça me dérange. Ça active mon système d’alarme qui m’indique lorsqu’il y a danger de tomber dans la surcompensation, dans la performance débridée.

Cette  obsession d’avoir toujours plus, de toujours montrer plus haut, de gravir les échelons et d’être au top.

On peut maudire les obstacles, pousser et tirer sur les autres pour booster l’aboutissement. On peut attendre en se tordant les mains que les choses s’arrangent par magie ou bien se fendre en 4 pour essayer de provoquer les changements souhaités plus rapidement.

Travailler fort … travailler dur … on peut avoir un agenda rempli jusqu’au bord, et être champion du multi-tâches tout en étant éparpillé, épuisé et de mauvais poil. On peut courir, courir, courir, tourner en rond et aller rapidement nul part.

Comment est-ce possible de travailler fort, de travailler dur et de se rendre nul part?

Premièrement, parce qu’on n’a pas de vision. Quand on ne sait OÙ on s’en va, on s’active et on se démène à aller finalement n’importe où.

Deuxièmement, parce que quand on travail dur et fort, on ne travaille pas nécessairement BIEN. 

L’important, selon moi, est de travailler MIEUX qu’hier, vers un objectif qui est cohérent avec nos valeurs et qui fait du sens pour se construire un présent et un avenir qui nous ressemble et nous convient.

C’est alors que chaque geste, chaque parole, chaque tâche, chaque choix et chaque décision ira dans le sens de notre vision et là, on ira où on souhaite aller.

Et où on souhaite aller est différent pour chacun de nous, soit dit en passant 😉 

Le succès, c’est bien des choses.

Pour moi, le succès c’est d’être en cohérence avec moi-même, de ne pas avoir de regret et d’être fidèle à ce qui m’habite. J’essaie d’aligner tout ce que je fais ou ne fais pas dans ce sens.